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Sirija


Budja

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Ne treba da verujemo ljudima koji zive u Siriji ali treba da verujemo placenici RT koja na svom FB profilu kaci slike sa Sirijskim generalima i tekstom "Volim Asada". Prilozi za istoriju bezcasca.

 

nisam istrazivao nista, samo sam odgledao (i odmah okacio ovde) njeno izlaganje koje me dojmilo, prakticno je u jednom dahu sve ispricala. koliko vidim to je bilo u ujedinjenim nacijama. i posebno me dojmio njen odgovor novinaru na kraju priloga (poslednjih par minuta). isekla ga je macetom

 

edit: evo secenja mejnstrim novinara, ne znam da okacim facebook video, pa to ti je 

 

 

ne vidim ovde volim asada

 

gde pise da je ruski placenik: 1 , 2

 

 

meni se cini da je ona iz nekog razloga vezana za taj svet, posebno palestina

Edited by cedo
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Danasnji clanak u Le Monde-u

 

A Alep, « la logique de vainqueur et de vaincu n’a pas de sens »

Dans les quartiers loyalistes de la ville, la victoire du régime sur la zone rebelle suscite l’espoir mais ne fait pas l’unanimité.

 

A Alep, le 3 décembre.

Les partisans du régime manifestent leur joie dans les quartiers de l’ouest d’Alep, restés sous contrôle gouvernemental depuis le début de la guerre dans la ville en 2012. Des tirs de célébration ont retenti, lundi 12 décembre au soir, après que l’armée syrienne a annoncé la reprise imminente du dernier carré insurgé, tandis que des habitants scandaient leur soutien à Bachar Al-Assad. Mardi, d’autres paradaient encore en voiture, brandissant le drapeau syrien et faisant le V de la victoire, selon des images diffusées par les médias progouvernementaux. Pour les plus zélés, la reconquête de la ville par les forces pro-Assad est un triomphe, malgré le champ de ruines qu’est devenu l’est d’Alep.

« Nous espérons la fin de cette sale guerre et la réunification de la ville, confie un médecin de la ville, qui témoigne de façon anonyme. Alep a vécu une situation terrible. Vous, les médias occidentaux, avez caché les souffrances de notre population [à l’ouest], soumise aux tirs de mortiers et de roquettes. » Avec l’ultime offensive lancée à la mi-novembre par l’armée et les milices qui lui sont alliées, au rythme d’incessants bombardements contre le bastion insurgé, les tirs d’artillerie rebelles s’étaient intensifiés contre les quartiers loyalistes. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), 130 civils ont été tués par ces frappes. Au moins 1,5 million d’habitants vivent dans l’ouest d’Alep, sans compter les milliers de déplacés de l’est qui ont afflué au cours des derniers jours, fuyant les bombardements et les combats.

« Nous espérons revivre normalement », reprend le médecin, partisan du régime. Pour lui, les groupes rebelles sont des « fanatiques, responsables d’horreurs » contre les civils. Ce notable ne commente pas le déluge de feu contre les quartiers rebelles, qui a fait plus de 460 morts parmi les civils selon l’OSDH, au cours de l’ultime offensive des forces pro-Assad. Il reconnaît toutefois que « toute la population d’Alep a vécu un cauchemar » depuis 2012.

 

Dans l’ouest, le soulagement est grand que la guerre prenne fin dans Alep, et que la ville puisse sortir de l’isolement des quatre dernières années. Ce n’est pas un hasard si les autorités ont annoncé, dès lundi, que les liaisons aériennes allaient reprendre. La division d’Alep, par la ligne de démarcation qui traversait la vieille ville, a été vécue comme une déchirure. « Quelle que soit leur opinion, les Alépins n’ont jamais accepté que la ville puisse être divisée », souligne Zeina (les prénoms ont été modifiés pour des raisons de sécurité), réfugiée à Beyrouth. Les quartiers de l’ouest, soumis à des tirs sporadiques par les insurgés, ont aussi été assiégés en 2013.

 

Mais, malgré le soulagement, les célébrations triomphalistes des derniers jours sont loin de faire l’unanimité. Parmi les habitants originaires des quartiers de l’ouest d’Alep – les déplacés de l’est, depuis 2012, y constituent près de la moitié de la population –, les groupes rebelles qui tenaient l’autre partie de la ville n’ont jamais suscité de sympathie. Encore moins lorsque les plus radicaux ont gagné en puissance. Bachar Al-Assad garde de nombreux partisans, mais même dans leurs rangs, beaucoup ont refusé d’envoyer leur fils au service militaire. Et le président ne jouit pas d’un soutien unanime. Des habitants sont revenus de tout. D’autres sont hostiles au pouvoir, sans l’exprimer publiquement.

 

Fadi reste « attaché à l’Etat ». Il a échappé à la mort à trois reprises. « Il faut que la guerre prenne fin. Mais je ne sais pas ce que l’on peut fêter, alors qu’on a perdu des jeunes ici, qu’on pleure nos morts, et qu’il y a tant de destructions et de morts de l’autre part. La logique de vainqueur et de vaincu n’a pas de sens. On est un seul peuple. Est-ce qu’on veut vivre dans un esprit de vengeance ? Est-ce qu’on veut continuer notre plongée dans l’enfer ? » Sans trop d’illusions, il espère une « réconciliation », malgré le « chaos ».

 

« Est-ce qu’on a appris de nos erreurs ?, s’interroge Zeina. A Alep, ce n’est pas seulement une révolte contre le régime qui s’est jouée, mais un affrontement social. » Cette femme avait soutenu les manifestations contre le pouvoir à l’université d’Alep, en 2012, avant de « prendre une claque, quand les slogans religieux sont apparus ». Elle avoue qu’aujourd’hui, « il n’y a plus de confrontation politique » avec ses amis alépins qui soutiennent toujours le régime. « On ne sait plus sur quoi débattre, après tous ces morts. On est en état de choc. »

 

Kamal, 18 ans, n’a plus mis les pieds à l’université, ces derniers jours. Hostile aux Assad, il a vécu dans l’angoisse pour son cousin, « sous les bombardements », dans le dernier carré insurgé. « Le régime n’a pas fait un “exemple”, en écrasant l’est rebelle. Il a montré qu’il n’avait pas changé, avance cet étudiant. De nombreux habitants de l’ouest avaient de la famille de l’autre côté au cours de ces années. Ceux qui ont perdu un proche ne le pardonneront pas au régime. » L’université est, pour lui, la seule chance d’échapper au service militaire. Une menace qui reste présente, alors que « la guerre en Syrie n’est pas finie ».

 

 

Zeina (boldovano) kaze da je bila na pocetnim manifestacijama u Alepu, 2012. Problem je nastao kada su se pojavili religiozni slogani.

 

Ovo je kljucono. Srednjovjekovne arapske monarhije su imale svoj kalendar a na njemu nije bila sekularna drzava.

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rothko, jako zanimljivo. kad je ovo snimljeno? znas li neki nezavisni izvor informacija o tome kako izgleda zivot u damasku danas?

 

 

 

Nemam i ne znam kada je snimljeno, ali je skoro prikazan. Pratim par tviteraša od kojih je jedan postavio ovaj video iz nezavisnih izvora.

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I posle zasto neko podrzava Asada. Pa eto, iz istog razloga iz kog bih podrzao i 1 Vucica kad bi mu glavna opozicija bio Obraz i Mladen Obradovic. Ne vrti se ceo svet oko diktatora i smenjivosti vlasti, to je sporedno u odnosu na zivot i potencijalno srednjevekovno mracno doba. Isto kao sto ovaj nas diktator sije klerofasistu za deset kopalja, tako je i Asad neuporedivo bolji od radikalnih islamista i njihove vizije kako bi Sirija trebalo da izgleda. I upravo zato sto sam liberalni sekularni Evropljanin uzasavam se potencijalne pobede Al Kaide i ISIS-a (da ne govorimo o tome sto im to sigurno ne bi bio krajnji cilj). Kao da bi oni doneli fer i demokratske izbore! :isuse: O pravima manjina i zena nema potrebe ni pricati.

Edited by IndridCold
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I posle zasto neko podrzava Asada. Pa eto, iz istog razloga iz kog bih podrzao i 1 Vucica kad bi mu glavna opozicija bio Obraz i Mladen Obradovic. Ne vrti se ceo svet oko diktatora i smenjivosti vlasti, to je sporedno u odnosu na zivot i potencijalno srednjevekovno mracno doba. Isto kao sto ovaj nas diktator sije klerofasistu za deset kopalja, tako je i Asad neuporedivo bolji od radikalnih islamista i njihove vizije kako bi Sirija trebalo da izgleda. I upravo zato sto sam liberalni sekularni Evropljanin uzasavam se potencijalne pobede Al Kaide i ISIS-a (da ne govorimo o tome sto im to sigurno ne bi bio krajnji cilj). Kao da bi oni doneli fer i demokratske izbore! :isuse: O pravima manjina i zena nema potrebe ni pricati.

 

http://swarajyamag.com/insta/nassim-nicholas-taleb-explains-syrian-conflict-in-one-propaganda-free-chart

 

 

Nobody can claim that I am an Assad apologist. Assad [the father] blew up our house in Amioun when in 1982 my grandfather, as a member of parliament, voted for Bashir. But I overcome my personal grudge to look at this as a scientist, and a humanist: Sunni Islamic Jihad is far too dangerous to let my grudge get into the way.

 

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Da to je on.

 

Napomenuo sam njega samo da se zna da je politicki obojen i da je pro Assad nastrojen.

 

Problem je sto druge mainstream novine ne prave reportaze iz Damasa. Da li im ne odgovara narativ ili je nesto drugo srugo u pitanju.

 

Uglavnom sramota za njih ali to se i dalo ocekivati.

 

Le Monde naprimjer izvjestava iz Bejruta, ovaj zadnji clanak sto sam postavio je prvi iz Alepa.

 

Nemaju cak ni izvjestaca iz "oslobodjene" teritrije Idilb. 

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pogled iz drugog ugla: civili su bezali od pobunjenika, ne samo od Asada:

 

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Naravno da su bjezali od pobunjenika (ne svi naravno). Prije dva mjeseca se pisalo kako niko ne zeli da izadje iz istocog Alepa u zapadni. Sada je prica malo drugacija jer ljudi jednostavno vide sta se desava.

 

Razlika izmedju novinskih clanaka i komentara na te clanke je ogromna. Kada pricam sa ljudima oko mene, imaju slicne komentare.

 

Mislimako toliko pjevaju o tim umjerenim pobunjenicima, neka odu u Idilb i neka izvjestavaju odatle. Grad nije opkoljen, mogu otici u tursku ako zagusti. Ali....  

 

Zele da nacrtaju ovaj rat kako to jedino znaju da rade,crno bijelo ali ne ide.

Edited by borris_
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