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IGNORED

Zemljotres od 9 stepeni Rihtera u Japanu, 11.03.2011


dig_chohano

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Od pre neki dan, ali da se podsetimo s kim imamo posla :
Svejedno, dosad je smrti od Fukushime = 0 (ako se ne racuna onaj sto ga je ubio kran), a samo o tome se prica u vezi sa Japanom, strahotna tragedija cunamija je potpuno izgleda vec zaboravljena. Nemam nikakve sumnje da antinuklearni aktivisti od prve vesti o ostecenjima u NE Fukushima imaju field day sa ovim, potpomognuti embedded ili neznalackim/senzacionalistickim novinarima.Imamo drugu temu za to, pa necu ovde da trolujem sa "known" i "can predict" kada su u pitanju termoelektrane i rafinerije.A ono, nas 7 milijardi cemo se grejati na vetrenjace i solarne panele... pa ne bih da topik ide ni u tom la la land pravcu.
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Meni nisu problem nuklearke. Meni je problem da se kontrola nad nuklearnim elektranam prepusti firmama kao TEPCO.

Edited by borris_
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Svejedno, dosad je smrti od Fukushime = 0 (ako se ne racuna onaj sto ga je ubio kran), a samo o tome se prica u vezi sa Japanom, strahotna tragedija cunamija je potpuno izgleda vec zaboravljena. Nemam nikakve sumnje da antinuklearni aktivisti od prve vesti o ostecenjima u NE Fukushima imaju field day sa ovim, potpomognuti embedded ili neznalackim/senzacionalistickim novinarima.Imamo drugu temu za to, pa necu ovde da trolujem sa "known" i "can predict" kada su u pitanju termoelektrane i rafinerije.A ono, nas 7 milijardi cemo se grejati na vetrenjace i solarne panele... pa ne bih da topik ide ni u tom la la land pravcu.
Ma ok, dosad jos niko nije umro. Nisam se ni javljao da bih porucio da je nukelarna energija no no, naprotiv, smatram da je to zasad najpovoljnije resenje i da ih treba graditi i usavrsavati. Javio sam se zato sto mi se Yoyogi popeo na kurac vise (a i dobrom delu foruma) sa njegovim Super Japanom gde je sve ruzicasto i gde nista ne curi.
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Evo jedan lijep tekst o Japanskoj kulturi koji se poklapa sa onim sto nam Yoyogi prica. na francuskom je pa se snadjite nekako

Pour en finir avec les clichés sur « le peuple japonais » Yvan Trouselle - Tribune | Mardi 29 Mars 2011 à 12:01 Vue de l'extérieur, la gestion de la catastrophe japonaise a donné lieu à des descriptions caricaturales du peuple japonais. Tantôt dans un stoïcisme total, tantôt maintenus dans l'ignorance par leur gouvernement, les Japonais ont été décrits sans nuance et de façon uniforme. Yvan Trouselle* dresse ici un autre tableau de cette société japonaise, loin des clichés rebattus depuis le séisme. (Flickr - midorisyu - cc) A Fukushima, l'avenir s'assombrit Fukushima : le sismologue qui avait annoncé le pire Effet Japon: les Chinois se ruent sur le sel iodé Les habitants de l’archipel, ceux des régions non sinistrées, ont peu apprécié la présentation sensationnaliste, parfois catastrophiste, de la catastrophe nucléaire qui a touché leur pays, déjà dévasté par un cataclysme naturel. Ils ont peu apprécié que l’on fasse si peu confiance à leur savoir-faire pour gérer une catastrophe pour laquelle ils étaient sans doute les mieux préparés au monde. Ils n’ont pas plus apprécié qu’on les soupçonne d’être les jouets un peu abrutis d’un gouvernement qui les tiendrait dans une totale ignorance des réels dangers de la situation. La plupart pensent que dans des conditions similaires, disons un incident nucléaire à 300 km de Paris (l’usine de retraitement de La Hague par exemple), les expatriés japonais ne seraient sans doute pas envolés « comme une nuée de moineaux ». Il est vrai que le frileux « principe de précaution » n’est pas vraiment traduisible en japonais… Séisme historique et tsunamiSuite au grand séisme du Tohoku, on a beaucoup entendu, ces dernières semaines, au sujet du caractère des habitants du Japon, marchant d’un seul pas, courageux et surtout unis face aux éléments. Il y eut le registre mythique, attribuant l’apparent stoïcisme de la population à une tradition zen saupoudrée d’une pincée d’esprit bushido, le code des samouraïs expliquant cette propension nationale au sacrifice, son goût pour les résistances héroïques. A l’opposé, il y eut le registre condescendant expliquant que la population maintenue dans l’ignorance, se rangeait derrière ses autorités faisant le calcul cynique qu’une véritable transparence sur la situation de la centrale Fukushima provoquerait immanquablement une panique. On alla jusqu’à évoquer une future génération sacrifiée, des milliers de jeunes atomisés à leur insu sur l’autel de l’unité de la Nation, de la croissance ou d’une fierté patriotique. Et entre ces registres, une palette de nuances et des témoignages d’impatience de sinistrés traqués, servant de caution à l’idée que le peuple nippon se laisse maintenir sous un joug pas tout à fait démocratique. Impérial. Le vent des contestations arabes allait-il souffler jusqu’aux braises atomiques ?Comme souvent, la réalité était plus nuancée que les apparences.Ceux qui ont ressenti la secousse du grand tremblement de terre du Tohoku ont eu la plus grande peur de leur vie. Comparé au séisme de Kobe en 1995, le choc dans les esprits est bien plus important. Kobe en ruine, Osaka toute proche restait intact ; le séisme de Kobe, ou celui de Niigata en 2004, font partie des catastrophes pour lesquelles les exercices annuels de simulations (chaque 1er septembre) préparent tous les habitants, toutes tranches d’âge confondues. Surtout, ce sont des séismes auxquels les esprits sont prêts, sachant qu’ils ne sont en quelque sorte que des avatars du grand séisme du Kantô qui ravagea Tokyo en 1923, et dont on attend la prochaine manifestation.Mais personne, au Japon, ne pouvait se figurer le désastre du tsunami du 11 mars 2011, cette vague géante entrant plusieurs kilomètres dans les terres. On a tendance à chercher derrière l’apparent stoïcisme face aux éléments dévastateurs, au risque d’exposition à la pollution radioactive de Fukushima, un sang-froid né d’une philosophie, d’une tradition ou d’une civilisation plus zen ou plus exotique que la nôtre. En réalité, la population japonaise a eu peur, et elle continue d’avoir peur, elle n’est pas rassurée par le discours des autorités auquel elle ne fait pas aveuglément confiance. Mais si les habitants du Japon ne cèdent pas à la panique, c’est pour une raison plus simple : leur analyse de la situation les rassure suffisamment pour continuer à vivre de manière raisonnée, sans se tourner vers l’avis de quiconque, celui que le gouvernement transmet aux médias, par exemple.Essayons de comprendre pourquoiEt notons au préalable que sous une apparence homogène, la population japonaise n’est pas uniforme - et il en sera de même pour ses opinions. Cette hétérogénéité remonte au temps d’Edo. Sous le régime des Tokugawa, la société était divisé en 4 classes, celle des samouraïs au sommet, celle des paysans, celle des artisans et, en dernier, les commerçants. Les voyages étaient réglementés, le brassage des populations réduits, il en résultait que chacune de ces classes possédait ses propres codes, ses priorités, ses modes de pensées. Il existait par ailleurs des communautés qui ne pouvaient rien attendre du reste de la population ou des autorités. Communautés de parias, de saltimbanques, le monde interlope.A l’époque Edo, les arts et les modes s’accommodaient des lois strictes du régime militaire des Tokugawa, lequel fermait opportunément les yeux sur certaines infractions, une loi somptuaire détournée par ici, une transgression des règlements régissant les quartiers licencieux par là. Ces transgressions étaient en quelque sorte des soupapes de sécurité permettant de maintenir figée cette société divisée en classes. La population de son côté a alors pris l’habitude de ne rien attendre de ses autorités et à ne compter que sur ses propres moyens. La restauration impériale en 1868 qui inaugure l’ère Meiji dotera le Japon se sa première constitution, et de ses premières lois égalitaires qui, officiellement, mirent fin à toute discrimination, y compris envers les populations parias. Si les quatre classes officielles sont abolies, il n’en ira pas de même pour celle des parias. Les vieilles habitudes ne se perdent pas facilement. Les mots burakumin « gens des villages », ouhinin « non-humain » restent aujourd’hui des gros mots prononcés uniquement à voix basse car leur situation de « sous-homme » n’a guère évolué. Dans cette catégorie des populations discriminées s’ajoutent les Aïnous de Hokkaido, les habitants de Okinawa ou les descendant de Chinois ou de Coréens.En outre, on relève aujourd’hui une fracture entre villes et campagnes, entre salarymen et paysans ou pêcheurs. Bref, le front uniforme que présente le Japon est un mirage, le comportement de groupe que l’on invoque régulièrement est un leurre, et la population n’espère pas plus des autorités aujourd’hui qu’il y a deux siècles. De nombreux Japonais n’attendent pas que les autorités annoncent le danger pour quitter la région de Fukushima ou du moins envoyer leur famille à l’abri dans le sud, s’ils le peuvent. En réalité, et de façon tout à fait paradoxale pour le regard des Occidentaux, le mode de réflexion enseigné à l’école japonaise favoriserait plutôt l’individualisme. L’exercice même de la synthèse n’est pas enseigné à l’école japonaise comme il l’est en France où le « résumé » et la composition en trois parties furent longtemps un classique de l’enseignement. Ainsi les esprits ne sont pas formatés ici pour écouter les synthèses et comparer les opinions pour se faire la leur. Les interminables discussions dont raffolent les Français sont observées avec amusement par les Japonais francophones. Ici, on préfère les informations exprimées dans un souci d’objectivité. La façon dont les médias présentent les informations, dans sa structure même, concourt à la non-uniformité de l’opinion. Un article de quotidien japonais, un sujet de journal télévisé montrent un point de vue sans chercher à se montrer exhaustif. Lorsque le sujet est important, un ou plusieurs spécialistes confronteront leur point de vue. Mais on apprécie peu les présentations dogmatiques, les opinions définitives. Seules les informations, les données presque brutes sont présentées, et les articles regorgent de chiffres, de graphes, de courbes que chacun sait lire et analyser. On adore les nombres dans ce pays où il y a des cours du soir d’abaque (calcul, ndlr) pour les enfants dès le plus jeune âge. Une opinion perpétuellement en devenirAu lecteur ou à l’auditeur de se faire son idée. Les médias ne sont pas là pour trancher - pour quoi faire? -, on sait raisonnablement que la modification d’une donnée suivant les circonstances fera évoluer les avis. Et au bout du compte, en refermant son quotidien (95% des foyers sont abonnés à un quotidien distribué matin et soir), chacun se fait une opinion par dépôt de strates, opinion qu’il ne cherchera pas à étaler ou à défendre sur un coin de comptoir, mais qu’il gardera pour lui et qui dictera sa conduite. Ainsi, en fonction de ses occupations, de sa famille, du danger évalué et des possibilités matérielles, chacun a décidé de la conduite qu’il pensait être la meilleure. Maintenant si un archipel entier, pragmatique, a décidé de lutter pour que la vie – quotidienne - reprenne au plus vite ses droits, aucun travail de propagande nationale n’a été nécessaire. Et on ne peut parler ni de conformisme, ni de nationalisme, simplement d’une analyse intime de la situation, ou de bon sens.* Yvan Trouselle est sociologue et enseignant à l'université de Meiji Gakuin à Tokyo. Il réside au Japon depuis 1986.
Edited by borris_
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Ma ok, dosad jos niko nije umro. Nisam se ni javljao da bih porucio da je nukelarna energija no no, naprotiv, smatram da je to zasad najpovoljnije resenje i da ih treba graditi i usavrsavati. Javio sam se zato sto mi se Yoyogi popeo na kurac vise (a i dobrom delu foruma) sa njegovim Super Japanom gde je sve ruzicasto i gde nista ne curi.
Nista ne curi. I kada se odmaknes od histerije u kojoj ucestvujes, mozes da vidis da se postradali od prave nesrece i te kako zbrinjavaju i da se o njima i te kako misli. O pola miliona njih. I novi smestaj i novi zivot. Zamisli samo sebe da ti samo tvoja kuca izgori, ko bi ti se nasao na pomoci?Nuklearka je po stoti put kazem medijska kreatura nevazna za sam zemljotres, tsunami i za unistenje citavih gradova i malo ako ikako bitna za sve ono sto treba ljudima da restartuju zivot. Bilo je bezbednije biti u nuklearci nego obican clan drustva van nje. U nuklearci je poginuo jedan nesrecnik koji je ulazio u kabinu krana kada je zemljotres udario (i to u regularno i bez problema ugasenoj Dai-2, to nije ona sa CNN snimaka nego druga, 12km daleko) i dvojica iz Dai-1 (sa snimaka gde se sve pushi) koji su nestali u tsunamiju.
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pa kakav benefit tepco onda ima kad veli da ipak nesto curi? ozbiljno pitam.
Pa kad si vec zaboravio, ako te je ikada boleo q, o kakvoj se nesreci radilo i sta se desilo zivotima pola miliona evakuisanih i 25 hilada njihovih mrtvih.Kao da zemljotres unisti pola Srbije pa se svi koncentrisu na dim iz obrenovacke termoelektrane. Sto se to dimi?
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Pa, ako ovako nešto iscuri, ni SuperJapanci to neće moći ništa brže počistiti od Rusa. Moći će napravit samo bolji, ili bar drugačiji Stalker.

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Pa, ako ovako nešto iscuri, ni SuperJapanci to neće moći ništa brže počistiti od Rusa. Moći će napravit samo bolji, ili bar drugačiji Stalker.
Ovo je vec znanje, veliko. Samo da ga odnese u banku i dobije pare za to.
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Pa kad si vec zaboravio, ako te je ikada boleo q, o kakvoj se nesreci radilo i sta se desilo zivotima pola miliona evakuisanih i 25 hilada njihovih mrtvih.Kao da zemljotres unisti pola Srbije pa se svi koncentrisu na dim iz obrenovacke termoelektrane. Sto se to dimi?
aj, priznaj da nas sve lozis da si na nekoj odgovornoj poziciji u japanu.na stranu sto si histerican, ali ako si ovako konfuzan u odnosima sa nadredjenima, kontam da mozes biti eventualno zaposlen u cirkusu.
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aj, priznaj da nas sve lozis da si na nekoj odgovornoj poziciji u japanu.na stranu sto si histerican, ali ako si ovako konfuzan u odnosima sa nadredjenima, kontam da mozes biti eventualno zaposlen u cirkusu.
Ma histerija i konfuzija su razumljivi. Jutros je recimo proglasena uzbuna za cunami, pa je brze-bolje povucena (zemljotres od 6,5 RS). Tamo su ljudi u sasvim izvesnoj i sasvim opravdanoj panici. Samo jos nisam cuo da neko nipodastava nuklearnu katastrofu uprkos tome sto svi zvanicnici i svi relevantni subjekti ukazuju na ozbiljnost situacije i na neizvesnost daljih dogadjanja. I sve to sa lica mesta.Da li ima ikakvog smisla da se napominje da su posledice ovakvih katastrofa mnogo kompleksnije nego sto moze da se utvrdi momentalnim prebrojavanjem leseva?
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a ko ce ga znati, mozda je po sredi neki cudni odbrambeni mehanizam. :)to u kombu sa arogancijom i nepoznavanjem materije ume dovesti do sjajnih rezultata.svakako mu zelim sve najbolje u zivotu, kao i porodici mu, al nema sanse ni jedan njegov post vise da shvatim iole ozbiljno.

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ali ako si ovako konfuzan u odnosima sa nadredjenima, kontam da mozes biti eventualno zaposlen u cirkusu.
nemaču pojma. jojogi nema nadređene.-_-
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Ma histerija i konfuzija su razumljivi. Jutros je recimo proglasena uzbuna za cunami, pa je brze-bolje povucena (zemljotres od 6,5 RS). Tamo su ljudi u sasvim izvesnoj i sasvim opravdanoj panici. Samo jos nisam cuo da neko nipodastava nuklearnu katastrofu uprkos tome sto svi zvanicnici i svi relevantni subjekti ukazuju na ozbiljnost situacije i na neizvesnost daljih dogadjanja. I sve to sa lica mesta.Da li ima ikakvog smisla da se napominje da su posledice ovakvih katastrofa mnogo kompleksnije nego sto moze da se utvrdi momentalnim prebrojavanjem leseva?
Od cega leseva?Od radijacije ima nula leseva.Ozracen nije jos niko, ni radnici u Fukushimi, do po zdravlje rizicnog nivoa.Niko nece ni biti ozracen.U zadnjih 10 godina radeci u nuklearkama, poginulo je 6 ljudi, na wind-pover 44 ljudi.
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