Jump to content
IGNORED

Korona - licne price


borris_

Recommended Posts

Procitao sam clanak u Le Monde-u o licnim pricama bolesnih i onih koji su igubili najbliznje.

 

Naravno niko ne treba da ostavlja ovdje svoje licne podatke.

 

Evo tih prica iz Le Monde-a na francuskom

 

 

Quote

 

Geoffroy, 56 ans, patron d’une société de sécurité, Paris

« Ma belle-sœur a fêté son anniversaire le samedi 7 mars, il y avait 80 invités. Moi, je ne voulais pas y aller. Etant dans le domaine de la sécurité, je ne trouvais pas ça raisonnable. Mais ma belle-sœur y tenait énormément. Son père, médecin, nous a fait savoir qu’il n’y avait pas de danger, qu’il comptait bien venir. Ma femme a insisté pour que nous fassions de même. Bref, nous y sommes allés.

Je précise que les cinq enfants de ma belle-sœur sont scolarisés dans une école parisienne où une classe a été fermée le lundi 9 mars, à cause d’un cas de Covid-19 chez un enfant de 8 ans. Quant à ma belle-sœur, qui devait subir une intervention pour une autre maladie, elle a été testée positive au Covid-19 dès le jeudi 12 mars. L’épidémiologiste de la Pitié Salpêtrière l’a alors prévenue qu’elle devait alerter tous les gens présents à la fête.

De notre côté, nous étions plusieurs − frères, sœurs, beaux-frères et belles-sœurs − à ressentir des symptômes. Pour ma part (et pour ma femme), pas vraiment de fièvre, mais une toux persistante, des courbatures, des maux de tête et de dos. Ma belle-mère, qui est âgée, est plus malade. Elle est alitée. Nous nous inquiétons pour elle. Ma femme et moi, nous nous sommes confinés, mais il faut quand même apporter à manger à ma belle-mère, avec des masques. Notre fils de 30 ans, qui vit chez nous, est très inquiet. il ne prend plus ses repas avec nous.

Entre la réunion de famille et l’arrivée des symptômes, j’avais travaillé normalement. Non seulement j’étais allé dans mon entreprise, mais j’avais assisté à des réunions professionnelles. Le mercredi, je suis resté au Medef jusqu’à 19 heures… Bien sûr, j’ai envoyé des courriels pour avertir tout le monde, mais vous vous rendez compte si des salariés de mon entreprise étaient contaminés par leur patron ? Je culpabiliserais terriblement. Je me sens responsable non seulement des 1 400 personnes employées dans cette entreprise, mais aussi de leurs familles. Au moins 4 000 personnes en tout. J’en veux à ma belle-sœur. Elle est insouciante, même maintenant qu’elle est malade.

Je travaille à distance, mais la majorité de mes salariés ne peuvent pas en faire autant : nos clients continuent de réclamer le personnel de sécurité que nous nous sommes engagés à fournir. Nous avons une obligation de moyens.

Pour ce qui est de notre santé, nous n’avons pas appelé le 15. On ne va pas embouteiller le système alors que nous ne sommes pas dans un état grave. De plus, nous savons que nous ne serons pas testés, alors… Nous prenons régulièrement notre température et du Doliprane toutes les 6 heures. Nous lisons tous les articles que nous pouvons, mais nous ne sommes pas angoissés. Surtout, nous respectons le confinement, sauf impératif absolu : fini les bêtises, on ne joue plus. Les conséquences que je subis, à titre personnel, on s’en fout. C’est pour mes salariés que je suis inquiet. Quoi qu’il en soit, pour nous, il y aura un avant et un après. En tout cas, si nous restons en vie. »

 

 

Link to comment

 

Quote

 

Maïa (43 ans), Vanessa (40 ans), Jemma (32 ans), trois sœurs, Nice, Bordeaux et banlieue parisienne

« Notre père, Bertrand, aurait eu 71 ans lundi 16 mars. C’était un grand publicitaire à la retraite et en parfaite santé. Il ne fumait pas, faisait de l’exercice tous les matins, avait une alimentation saine.

Le 29 février, il commence à avoir de la fièvre et à se sentir fatigué. Son généraliste diagnostique un début de grippe. Quand sa fièvre dépasse 40 °C, le 5 mars, notre mère, Mélina, appelle le SAMU, qui refuse de se déplacer compte tenu de l’absence de gêne respiratoire et renvoie vers SOS Médecins. Il est 16 h 30. SOS Médecins est saturé. Retour chez le généraliste le soir-même, qui ne constate rien de particulier aux poumons, mais ne peut effectuer de test pour le Covid-19 : on n’en trouve alors que dans les hôpitaux.

 

Notre père rentre, dîne, se couche. A 4 heures du matin, il est réveillé par une toux violente qui l’empêche de reprendre sa respiration. Il avale les médicaments prescrits pour calmer la fièvre et la tachycardie, mais refuse qu’on rappelle le 15. Ça va passer, pense-t-il, c’est ce que le SAMU lui avait dit dans l’après-midi.

A 5 heures, épuisé, il s’assoupit. La police scientifique constatera son décès à 8 h 12. Les urgentistes, arrivés à 6 heures, n’ont pu le réanimer. Et si le SAMU était passé le chercher à 16 h 30 ? On ne saura jamais.

Notre mère n’a pas été immédiatement testée. Nous nous sommes installées chez elle, le temps du deuil, après avoir sondé l’Agence régionale de santé, qui n’y voyait pas d’inconvénient – le confinement n’était pas encore imposé.

Le 8 mars, à son tour, notre mère a été prise de fièvre. Il a fallu mentir au SAMU, en inventant une gêne respiratoire, pour qu’un véhicule l’emmène subir un test à l’hôpital : positive au coronavirus. Les résultats des prélèvements effectués sur notre père juste après son décès n’arriveront que cinq jours plus tard. Il était bien infecté par le coronavirus, lui aussi. Aucune de nous trois ne présente de symptômes. Notre mère va mieux, sa quatorzaine s’est achevée à temps pour l’enterrement, mardi 17 mars. »

 

 

Link to comment

 

Quote

 

Sonia, 52 ans, romancière, Lyon

« Covid-19, SARS-CoV-2, famille des coronavirus. Partout, on ne voit que ces mots. Télévision, réseaux sociaux, affichage. On en a plein la bouche. Et, de plus en plus, plein les poumons. Le 10 février, en tombant malade lors d’un voyage à l’étranger, le troisième jour de mon arrivée, je n’y ai pas vraiment pensé. Les symptômes d’une grosse grippe. 40 °C de fièvre, tout de même, ce qui m’a contrainte à écourter mon séjour. Me voilà donc dans l’avion du retour, sous un masque, avec une température de 38,5 °C et une forte toux. Sèche, encore. Et une grande fatigue. Mon médecin, que je devais voir aussitôt rentrée, s’était mis en arrêt quinze jours. J’ai choisi de rester chez moi en attendant, mais j’ai tout de même subi un test dont je n’aurai le résultat qu’après le retour du médecin. La fièvre étant tombée à 37 °C, pas question de s’alarmer. Même si la toux est devenue grasse et le souffle court. Je me repose et récupère. Du moins, le crois-je. Puis, quinze jours plus tard, le verdict tombe. Et ce mot glaçant : Covid-19. Je n’en ressens que la dernière syllabe, “vid”, un grand vide. Coronavirus. “Corps on a virus”, en langage des oiseaux. Mon corps l’a, le porte de façon résiduelle, mais c’était donc ça…

Je me repasse le film. Grève des contrôleurs aériens, plus de douze heures à l’aéroport, quatre au total dans l’avion bloqué au sol. Macération contagieuse. Dissémination latente, silencieuse. Oui, ça vient de là. En réalité, je ne le saurai jamais. Alors que, tout autour, ça s’accélère, que les virologues du monde entier se muent en enquêteurs et que les malades affluent de partout, la peur m’envahit. Celle qui vient du cerveau reptilien. Animale, archaïque. La peur de mourir. Rétrospective dans mon cas. Mais bien actuelle pour les êtres chers et pour le reste du monde. Pandémie. Le mot est lâché. Nous y sommes. Un siècle et deux ans plus tard. L’histoire va-t-elle se répéter ?

Aujourd’hui, stade 3 en France. Sans parler des dérives, proches d’un déchaînement de folie. Sentiment aigu d’aliénation, d’enfermement, mais surtout d’inconnu. Même si je peux maintenant me dire : “Je l’ai eu”, c’est loin d’être fini et le danger n’est pas pour autant écarté. Surtout pour mes proches et amis, que j’ai pris soin de protéger même sans savoir, à l’époque. Ce que nous vivons est, comme la guerre sans doute, une expérience qui va révéler chacun à lui-même et aux autres. Certains reviennent des portes de la mort. J’ai eu la chance de ne pas même les apercevoir. C’est une guerre, quoi qu’il en soit. Avec une magnifique armée en blouses blanches. On compte déjà les victimes, mais n’oublions pas les survivants qui, comme moi, seront sans doute marqués à jamais, dans un mélange de culpabilité et d’immense soulagement d’avoir traversé la tempête. »

 

 

Link to comment
2 hours ago, Lezilebovich said:

Izgleda da imamo jednog komšiju koji je poludeo od izolacije ... več 2 sata sa prozora viče SRBI! AJMO SRBI ! i slično ... 

 

Jel kaže gde? :)

Link to comment
  • 2 weeks later...

Ispovesti iz wuhana, long read

 

Quote

China's success in "flattening the curve" of the COVID-19 epidemic has been held up as a model for the rest of the world to emulate. But what the world really needs to understand is that China's "victory" required massive sacrifices by doctors, nurses, and other health workers whose names we will never know.

 

https://www.project-syndicate.org/onpoint/wuhan-front-line-coronavirus-outbreak-by-tracy-wen-liu-2020-04?utm_source=twitter&utm_medium=organic-social&utm_campaign=page-posts-april20&utm_post-type=link&utm_format=16:9&utm_creative=link-image&utm_post-date=04-04-20

 

 

Edited by Ravanelli
Link to comment
On 4.4.2020. at 13:35, Ravanelli said:

 

 

Quote

 

The floor was covered in garbage, blood, vomit, and sputum. The patients far outnumbered the medical personnel. Li saw two nurses in charge of intake and registration surrounded by patients' family members, some of whom knelt at their feet begging for help. Occasionally an ambulance arrived with still more patients. Looking outside, Li saw a seemingly endless line of people waiting at the hospital door, many of whom could support themselves only by leaning against the wall.

In the early days of the lockdown, Li told me, the number of outpatients coming to the clinic each day was in the thousands. People waited four or five hours just to sign in, then waited another four or five hours either to receive take-home medicine or to be admitted to an infusion room on the second floor, where they joined several hundred others waiting for available beds.

 

Some people collapsed while waiting; some, clearly, were near death. The hospital’s wards were so full that the corridors and doctors’ lounges had to be used for additional beds. All of these were filled, and remained so, because no one seemed to be recovering. 

“There’s insufficient manpower, limited treatment, and scarce PPE,” Li told me. He struggled to explain why he couldn’t help these people. “I’m doing my best,” he said over and over. “What more could I have done?” I stayed chatting with him until it was time for him to go back to work.

 


Two days later, on January 29, Li called me in a frenzy. While on duty that day, the family members of a recently deceased patient had attacked one of Li’s colleagues, ripping off his mask and shouting, “If we’re sick, we’ll be sick together. If we have to die, we’ll die together.” (The Chinese news outlet Caixin later reported on the incident.) Li was furious – his messages to the group bristled with exclamation marks.

 

 

Link to comment

 

 

Quote

 

“Brata sam dva puta izgubila. Prvi put zbog epidemije, drugi zbog izveštavanja medija”: Potresno obraćanje javnosti sestre Čačanina koji je preminuo od virusa korona

Novosti online/ V. ILIĆ | 10. april 2020. 22:08 | Komentara: 0

Vesna Janković naglašava da se u izveštavanju o Zoranu Ivanoviću mediji koristili pretpostavkama, a ne činjenicama

 

 

 

https://www.novosti.rs/vesti/srbija.73.html:858629-Brata-sam-dva-puta-izgubila-Prvi-put-zbog-epidemije-drugi-zbog-izvestavanja-medija-Potresno-obracanje-javnosti-sestre-Cacanina-koji-je-preminuo-od-virusa-korona

 

 

Link to comment

 

Quote

 

Dugo sam razmišljao da li da podelim svoje iskustvo sa oboljenjem od covid-19 virusa i odlučio sam da vam otvorim dušu i ispričam svoju traumatičnu priču jer smatram da će to možda doprineti da se ljudi više paze i ozbiljnije shvate situaciju. Imam 35 godina i nemam hroničnih oboljenja, pa želim da ukažem da se teži slučajevi ne događaju samo starim i bolesnim osobama. Veoma smo potcenili ovaj virus o kome lekari gotovo ništa ne znaju i usput moraju da nalaze načine da obuzdaju infekciju.
Zarazio sam se 29. februara a prve simptome sam razvio 5. marta. 5 dana sam imao visoku temperaturu a nakon toga i suv kašalj. Dva puta sam za to vreme bio u domu zdravlja odakle su me vratili uz dijagnozu "najverovatnije grip". 10. marta dobijam telefonski poziv kojim sam obavešten da je osoba sa kojom sam 29. februara bio u kontaktu covid-19 pozitivna. Sutradan sam primljen na infektivnu kliniku gde mi je ubrzo uzet bris, snimljena pluća, i zatim sam premešten u izolaciju da čekam rezultate testa. Čekao sam duže od 24h, i za to vreme se moje stanje pogoršalo, te sam morao biti stavljen na kiseonik. Apetit od kako sam se razboleo nisam ni imao i mnogo sam povraćao, iako nisam gotovo ni imao šta. Doktor je odlučio da i pre rezultata, na osnovu moje kliničke slike, započne terapiju lekom za HIV, jer je tada bilo poznato da daje rezultate. Morao sam da potpišem saglasnost jer je terapija eksperimentalna. Dočekao sam i rezultat koji sam i očekivao, to je da sam covid-19 pozitivan. Mirno sam prihvatio tu vest misleći da nije ništa strašno i da će terapija rešiti problem. Prebačen sam na drugo odeljenje izolacije gde je bilo mnogo prijatnije jer su sobe bile u formi apartmana sa svojim toaletom. Počeo sam da povraćam veoma često i počeo sam da iskašljavam krv. Veoma sam se zabrinuo. Ubrzo sam prebačen na intezivnu negu kako bi bolje pratili moje stanje. Zabranjeni telefoni, znači neću moći da budem u kontaktu sa spoljnim svetom. Nisam mogao da zaspim jer sam se iz sna odmah budio jer sam imao osećaj da ne dišem. Bilo je strašno, mnogo mi se spavalo a nisam smeo da spavam, dok mi nisu dali bromazepam. Tada je sve bilo u redu, ipak je sve bilo u glavi. Sledeće čega se sećam su neke stvari kroz maglu, sećam se da su dovodili još ljudi, a zatim se budim sa nečim u grlu. To je bio tubus pomoću kog je respirator ubacivao kiseonik u moja pluća koja više nisu mogla samostalno da dišu. Rekli su mi da sam bio nedelju dana u komi. Intubiran sam trećeg dana provedenog na intenzivnoj nezi, što znači da imam gubitak pamćenja od 2 dana. Saturacija (zasićenost krvi kiseonikom) u trenutku intubiranja mi je pala na 75, a kod zdravog čoveka se kreće u rasponu od 95 do 100. Kada su me probudili, i kada sam postao svestan šta se dogodilo, i da sam mogao da umrem, ceo život mi je proleteo pred očima, sve loše navike, odluke, sve sam to u trenutku poželeo da promenim. Bilo mi je jako teško da podnesem tubus u svesnom stanju i pišući poruke sestrama prstom po čaršavu ili na papiru sam ih molio da mi to izvade. Naravno da su doktori hteli da sačekaju da vide kakvo mi je stanje, tako da su moje molbe bile uzaludne. Na moju veliku radost, tubus mi nije još dugo bio u grlu, ali neprijatan osećaj još uvek nije nestao. Disao sam, normalno, saturacija normalna. I dalje uz pomoć kiseonika, ali mogao sam da dišem. Pomislio sam, uskoro ću biti premešten sa intezivne nege kada me je ošamario RTG nalaz pluća. Nepromenjen. Reči doktora "moraš još da ostaneš" su mi momentalno naterale suze na oči. Minimum 4 nedelje boravka na intenzivnoj nezi je bila njegova procena. Tada sam tamo bio oko 2 nedelje. Znači svoju dragu neću videti još 2 nedelje. Šok.
Stanje mi se polako popravljalo i svaku vizitu sam čuo gotovo istu priču. "Dejan je dobro i može uskoro na odeljenje izolacije i odličan je kandidat za kontrolne briseve". Kada sam to prvi put čuo, zaplakao sam od sreće. Međutim, prolazili su dani u iščekivanju. Dani su postali nedelje. A onda moja psiha više nije mogla da podnese konstantan zvuk monitora, svetlo, smrt oko mene, scene intubacije, aspiracije... bio sam izboden najmanje 150 puta jer moje vene nisu mogle da izdrže duže od nekoliko infuzija, a primao sam ih po 6 dnevno. Slomio sam se, počeo sam da paranoišem da ponovo ne mogu da dišem kada zaspim iako mi je fizičko stanje bilo odlično, um je bio slomljen. Plakao sam. Ponovo bromazepami. Spavao sam nekoliko noći kao beba. Bilo je doktora koji nisu hteli da prepišu i tih noći sam se namučio. Kako bi se nečiji alarm na monitoru oglasio, tako bih se budio. Oglašavao se i moj, ne zato što nešto nije bilo u redu, nego su mi se često otkačile elektrode za puls. To me je dodatno traumiralo. Na kraju su odustali da mi ih vraćaju jer svaki put kada se oglasi moj alarm, doktori i sestre su odmah dolazili da provere šta nije u redu. Pazili su me, ja sam im bio nada i svetla tačka da nešto rade kako treba, a plivaju u nepoznatom. Nisu hteli da me puste sve dok nisu bili sigurni da sam se potpuno oporavio.
Sledeći RTG nalaz pluća je bio bolji. Kiseonik mi je postepeno smanjivan. Dok sam jeo, bez kiseonika, saturacija nije padala ispod 90, što je bio dobar znak. Ipak sve do kraja sam bio na kiseoniku, sa sve manjom dozom, čak do te mere da sam imao osećaj da lakše dišem bez maske sa kiseonikom. Nema veze, nosio sam masku.
I najzad, dočekao sam i taj dan da čujem "odlaziš nam danas". Kroz nekoliko sati sam uz aplauz ispraćen sa intenzivne nege i prebačen na drugo odeljenje gde konačno imam mir, tišinu i mrak. Gde konačno mogu da komuniciram sa dragim osobama. Drhtao sam od sreće dok sam zvao moju ljubav.
Ušao sam u petu nedelju boravka u bolnici.
Juče mi je uzet prvi kontrolni bris i sada čekam rezultate i nadam se negativnom nalazu. Uskoro ću kući i ništa više u mom životu neće biti isto.
Za doktore, medicinske sestre i tehničare imam samo reči hvale, i ako ovo čitate znajte da ste bili divni i da ću vam večno biti zahvalan. Voleo bih da sa vama ostanem u kontaktu.

Budite bezbedni i ostanite kod kuće i nosite masku kada morate da izađete ili rizikujte da vam se desi isto što i meni, izbor je na vama, a nadam se da ćete nakon čitanja ovog teksta doneti pravu odluku.

Molim vas da podelite ovaj tekst svojim prijateljima.

Dejan Velimirović, 14. april 2020.

 

sa FB, podelio jedan od mojih prijatelja, ne poznajem čoveka koji ovo piše

Link to comment

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Reply to this topic...

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...